Du samedi 15 au dimanche 16 Février, se tient dans la capitale éthiopienne le sommet annuel des Chef d’Etat de l’Union Africaine. Ce grand rendez-vous a servi de cadre pour désigner le successeur du Tchadien Moussa Faki Mahamat au poste de président de la Commission de l’Union Africaine dont le mandat prend fin officiellement le 15 mars 2025.
Un election attendu
Âgé de 59 ans, l’actuel ministre des affaires étrangères du Djibouti Mahamoud Ali Youssouf est un diplomate chevronné connu pour ses services à la tête du département qu’il occupe depuis plus d’une vingtaine d’années. Il parle l’anglais, le français et l’arabe. Un point décisif qui a marqué la différence entre lui et ses concurrents. le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randrimandrato.
Ainsi à l’issu des votes de ce 38 ème sommet, Mahmoud remporte l’élection au 7ème tour avec 33 voix contre 49.
Quelles urgences pour la commission ?
Cette election est l’un des enjeux du sommet, qui se tient au moment où l’offensive des rebelles du M23 sur le territoire de la RDC s’est étendue à Bukavu.
Les élections présidentielles à venir dans certains pays et le retour à l’ordre constitutionnel dans les 06 pays suspendus de l’organisation à la suite de coup de d’état.
Du samedi 15 au dimanche 16 février, la capitale éthiopienne accueille le 38e sommet annuel des chefs d’État de l’Union Africaine. Cet événement majeur a permis de désigner le successeur du Tchadien Moussa Faki Mahamat à la présidence de la Commission de l’Union Africaine, dont le mandat prendra fin officiellement le 15 mars 2025.
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Une élection attendue
Âgé de 59 ans, Mahamoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères du Djibouti, est un diplomate chevronné qui dirige son département depuis plus de vingt ans. Polyglotte, il maîtrise l’anglais, le français et l’arabe, un atout décisif qui l’a distingué de ses concurrents, le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randrimandrato. À l’issue des votes de ce 38e sommet, Youssouf a remporté l’élection au septième tour avec 33 voix contre 49.
Quelles urgences pour la commission ?
Cette élection revêt une importance particulière dans un contexte où l’offensive des rebelles du M23 s’est intensifiée en République Démocratique du Congo, atteignant Bukavu. De plus, les élections présidentielles à venir dans plusieurs pays et le retour à l’ordre constitutionnel dans six États suspendus de l’organisation suite à des coups d’État constituent des enjeux majeurs pour la nouvelle commission. Les défis qui attendent Mahamoud Ali Youssouf à la tête de la Commission de l’Union Africaine sont donc considérables.
L’élection de Mahamoud Ali Youssouf à la présidence de la Commission de l’Union Africaine marque un tournant significatif pour l’organisation, alors qu’elle fait face à des défis pressants sur le continent. Avec son expérience diplomatique et sa maîtrise des langues, Youssouf est bien positionné pour naviguer dans un contexte complexe, notamment les crises en République Démocratique du Congo et les transitions politiques dans plusieurs pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la coopération entre les États membres et promouvoir la paix et la stabilité en Afrique. Les mois à venir seront déterminants pour évaluer l’impact de sa présidence sur les priorités de l’Union Africaine et son rôle dans la résolution des conflits sur le continent.